Nicolas Feuillate est désormais la première marque de champagne nationale et la troisième à l'international, avec 7 millions de cols vendus en 2009 (contre 740 000 en 1994).
Le programme de la journée fut le suivant :
-conférence le matin
-déjeuner & dégustation
-visite l'après-midi.
La conférence a permis aux différents intervenants (président, directeur général, œnologue...) de nous présenter la coopérative et la marque Nicolas Feuillate, d'un point de vue historique, technique, économique et commercial.
Un de nos formateurs nous avait demander de préparer des questions afin d'obtenir des réponses sur différents aspects de leur stratégie.
Selon le président, Nicolas Feuillate n'a pas profité des lots de bouteilles à 9 euros pour écouler du stock pendant les fêtes de fin d'année, quitte à vendre moins. Leur objectif étant de ne pas nuire à la valeur de leurs produits, nous a-t-on expliqué.
Aux dires des autres stagiaires le repas était très bon. Pour ma part, je me suis contenté des légumes qui accompagnaient la viande, étant végétalien. cela ne m'a pas empêché de déguster les différents vins qui nous furent servis :
-Millésime 1998;
-Millésime 2000;
-Brut de réserve.
Nous fûmes ensuite conviés à visiter les installations de la coopérative. Ce qui m'a le plus frappé est la ressemblance avec les équipements de grandes maisons de champagne, telles que Mumm, que nous étions allés visiter deux semaines auparavant.
La cuverie tout d'abord. Les cuves ont toutes une capacité de 900 hectolitres, sauf celles de la "petite" cuverie, dont la capacité est de 50 hectolitres et les fûts de chêne de 225 litres (capacité d'une pièce beaujolaise).
Les chaînes de dégorgement et d'habillage sont toutes automatisées et les robots qui y opèrent sont relativement récents car ils ont une quinzaine d'années.
Le plus simple est de vous laisser regarder les photographies que j'ai prises durant cette visite.
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